Le kit de recrutement a atteint les 50 000 signes. Je le partagerai sur le mois de Mars pour lancer les premiers tests.
De son côté le livre du monde attend patiemment sont heure avec 170 000 signes en désordre au compteur (il faudra que je réorganise, réécrive tout le livre une fois la matière accumulée)
Je vous livre plus bas, les mémoires du vieux Holger qui vous font vivre par ses yeux le cataclysme qui a frappé le Mitgard il y a vingt cycles.
Bonne lecture !
C’était jour de chasse. Je revois encore mes deux frères se préparer. Derrière eux, la lumière filtrait entre les tôles depuis l’intérieur de notre maison et illuminait le métal de leur gilet d’éclats intenses et fugaces. Thurden affûtait sa lame alors que Lothar vérifiait les chargeurs de son pistolet Muspel. Thurden s’avança vers moi, jetant sur moi son ombre de colosse, sans rien dire il ajusta mon plastron, les sangles de mes épaules, puis leva mes coudes pour faire de même avec les attaches latérales. Dans la pénombre, les tatouages verts de ses bras tranchaient sur le blanc de sa peau, j’observais les runes courir sur ses avant-bras musculeux, s’insinuer sous les bandes de cuir de ses coudes, gagner ses biceps, ses épaules et disparaitre sous son gilet pare-balle pour rejaillirent sur son cou. Je devinais à peine les motifs sous les tresses blanches de sa barbe. Il me fixait sans rien dire, les yeux emplis d’un étrange mélange de tendresse et de dureté. « Gaffe à toi. Tu restes entre nous et tu fais ce qu’on dit. Abattre un Warg s’est autre chose que mettre KO Thunk ou n’importe lequel de tes stupides copains ». J’étais particulièrement fier d’eux. Troisième de la fratrie, et à l’aube de devenir adulte, j’essayais de marcher dans leurs pas. Ils étaient respectés dans le clan et les légendes de la cité disaient qu’ils avaient été taillés dans la roche des Monts-Boucliers… Car ce n’est pas nouveau, les récits merveilleux qu’on raconte dans les bars. Mais mes frères étaient des Norses, faits de chair et de sang. Ce jour-là le prouva.