Le jeu projette les légendes nordiques dans un monde sombre d'inspiration futuriste et post-apocalyptique : guns, dieux technologiques, bestiaire cybernétique. Les joueurs y incarnent des héros appelés par leur Fylgja, leur destin, dans des aventures mêlant divinités et créatures mythologiques.
Ludique et immersif, le jeu privilégie les thématiques de la survie, de l'exploration et du secret.

14 mai 2013

La cité industrielle de Brume

Bonjour à toutes et tous,

Il ne manque qu'un scénario d'introduction à produire pour que le kit d'introduction vous permette de tester le jeu. J'y travaille en parallèle de la formalisation du chapitre Immersion qui présente l'univers de NorsenGärd par les yeux de ses habitants.

A ce sujet, vous trouverez plus bas, un petit texte d'introduction à la célèbre cité de Brume. C'est n lieu vraiment particulier et il ne faut pas généraliser le style de cette communauté, base industrielle hyperactive, aux autres rassemblements, souvent plus petits, moins urbanisés et où le quotidien est moins laborieux. Sa découverte est en quasiment un sujet d'aventure ou de campagne.
Pour lire le premier texte, qui sont les paroles d'un guerrier Smidh, il faut savoir que les clans se sont longtemps disputé les terres basses prises entre le fleuve et les actuelles montagnes Dori. Les Dori ont pris l'avantage avec l'aide du peuple Svartal. Les Smidh en gardent une rancœur tenace, qu'ils ont emportée avec eux lors de leur migration, puis alimenter, dans les marais proches de HelHeim.

Bonne lecture !
En suivant le fleuve jusqu’aux montagnes Dori, on discerne au loin une tache obscure dans le ciel azuré. Elle me rappelle un peu la marque de sang que laisse une plaie profonde sur un pansement. L’hémorragie gorge immédiatement le tissu blanc, la blessure suinte des jours durant pour dessiner un grand nuage noir, durci et définitivement incrusté.
La plaie qui souille le ciel des grandes plaines, n’est autre que Brume, ou comme beaucoup l’appel la « grande cité confédérée ». Elle se dresse de la lande blanchie de givre comme un tas de cendres et d’ordures. La cite elle, me rappelle un peu… l’étron que laisserait un grand mastodonte du fief Osbern dans la neige immaculée. Une masse contre nature, sombre et puante qui pourrit l'air cristallin et qu’il faut fuir rapidement. Un étron grouillant de parasites qui, quand ils ne se gavent pas de la fange, pillent le sol de NorsenGärd et les trésors que notre clan a si longtemps protégés. Car il faut la coopération de deux vermines particulièrement stupides pour chier une « grande cité confédérée », un clan de lourdauds, les Dori, et une race de vers de terre primitifs, les Svartals.
Propos d’un ancien mineur du clan smidh

Aux pieds des Montagnes Dori, siège une cité industrielle aussi unique que colossale. De bas remparts d’airain couverts par le gel séculaire encerclent une fourmilière crasseuse de suie et grouillante d’habitants tout aussi sales. Les citadins, les habitants de Brume, se tassent dans les ruelles sombres et humides, dans les tunnels saturés de fumée et sur les escaliers qui s’élèvent entre les bâtisses et les usines. La Visque, un canal artificiel, serpente lascivement entre les structures de métal noircies, enveloppée par les volutes nauséabondes qui naissent de la rencontre de l’eau froide et de la tiédeur de la ville. Les déchets domestiques, substances chimiques et excréments des milliers de résidents s’écoulent par les égouts précaires directement dans La Visque. Dans cette ruche nauséabonde, les voitures de l’Omnicar, le nouveau transport publique, grincent dans un cadre de métal alors qu’elles s’élancent entre les manufactures, les fonderies et les raffineries. Les vacarmes se mêlent, résonnent haut et la ville vibre des miles alentours d’un bourdonnement que les locaux nomment « la musique du progrès » mais que beaucoup d’étrangers trouvent simplement sinistre.

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